Boris Belouin-Ollivier : passion foot

Publié le 8 mars 2024 Mis à jour le 6 juin 2024

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Boris Belouin-Ollivier : passion foot… bag

Conducteur de bus à la Semitan, Boris Belouin-Ollivier est épris d’un sport peu connu du grand public : le footbag. L’été dernier, il a même atteint le podium au Championnat du monde de cette discipline atypique !

C’est un conducteur que vous ne verrez jamais au volant d’un bus le mercredi soir. C’est sacré, ce jour-là, de 20 h à 22 h, Boris Belouin-Ollivier est au gymnase Malakoff 4. Il s’entraîne à un sport peu connu du grand public : le footbag. « J’ai découvert cette discipline lors d’un voyage au Québec, en 2001. Les gens y jouaient dans les parcs, et j’ai été fasciné par la précision des gestes des joueurs, le côté non compétitif du footbag et le peu de matériel nécessaire. »

De fait le footbag, né dans les années 1970 aux États-Unis, ne requiert qu’une balle (plus petite qu’une balle de tennis) pour être joué, uniquement avec les pieds, comme son nom l’indique. « Le jeu se pratique de deux manières : le freestyle qui consiste simplement à faire des figures en se passant la balle, et le footbag net qui se joue avec un filet, en simple ou en double, sur un terrain de badminton ». C’est cette seconde variante que Boris Belouin-Ollivier pratique dans le club nantais, et dans laquelle on peut même dire qu’il excelle…

Un sport familial, qui fait voyager
L’été dernier, il remportait la médaille de bronze au Championnat du monde, à Medellín en Colombie. Modeste, le champion relativise. « Il s’agit vraiment d’un sport de niche, nous ne sommes que 300 licenciés dans le monde. Mais c’est aussi ce qui me plaît dans cette discipline : son côté familial. » Belgique, Espagne, Slovaquie, Québec, Danemark, Amérique du Sud… Boris Belouin-Ollivier a beaucoup voyagé pour participer aux compétitions de son sport favori, en tissant des liens d’amitié avec des joueurs de toutes nationalités.

« Une partie de mes périodes de vacances est dédiée à cette passion, mais le footbag m’apporte aussi beaucoup au jour le jour toute l’année. Nécessitant beaucoup de concentration et de pugnacité, ce sport me permet de me maintenir en forme, alors que j’ai déjà 22 ans de carrière comme conducteur derrière moi. D’ailleurs, Sven Depoilly, un collègue de la Semitan, a rejoint le club nantais il y a quelques années. Cela nous arrive de jouer en double ! ».