Projet DNLT : une équipe dédiée au sein de la Semitan

Publié le 8 mars 2024 Mis à jour le 6 juin 2024
 

Reportage

Projet DNLT : une équipe dédiée au sein de la Semitan

Grand projet de la Métropole pour des déplacements facilités et décarbonés sur le territoire, le Développement des nouvelles lignes de transport (DNLT) s’effectue en lien étroit avec la Semitan. Zoom sur l’équipe dédiée au projet au sein de l’entreprise.

Prévoyant, à l’horizon de fin 2027, la mise en service de deux nouvelles lignes de tramway (lignes 6 et 7) et d’une ligne de busway à vocation électrique (ligne 8), le projet DNLT entre en phase travaux préparatoires cette année. À la Semitan, cela fait déjà longtemps que l’on s’active pour préparer le terrain. Dès 2015, année des premières études d’opportunité et de faisabilité, une équipe dédiée est créée, rattachée à la DMOAI (Département de la Maîtrise d'ouvrage infrastructure). D’abord autour de 3 personnes, elle en regroupe aujourd’hui 7, sous la coordination de Nicolas Thibault.

« La desserte du futur CHU avec les 3 nouvelles lignes en 2027 est un engagement fort de la métropole », explique le chef de projet en charge du pilotage de l’équipe DNLT. « Notre équipe veille donc à ce que tout soit mis en œuvre pour respecter les délais de livraison des infrastructures, ainsi que le budget global qui nous est alloué. Pour cela, nous pilotons toutes les études (maîtrise d’œuvre, dossiers réglementaires, contrôle technique SPS, marchés annexes…). »

Coordonner et partager l’information
Les 7 personnes de l’équipe se partagent les 4 secteurs que recoupe le périmètre de travaux et d’aménagements porté par la Semitan : la partie centrale des lignes 6 et 7, du quai de la Fosse à l’Hôtel de Ville de Rezé ; le terminus François Mitterrand, à reconfigurer pour l’arrivée de la ligne 7 ; le secteur Jamet-Romanet, où un débranchement sera créé au niveau du quartier Bellevue ; la ligne 8 entre Doulon et Ville-au-Denis (Bouguenais). « Depuis la mise en service de la première ligne en 1985, DNLT est la plus grosse opération de transports en commun des 15 dernières années. Elle nécessite donc la mise en place d’un nombre conséquent de marchés publics (lire encadré ci-dessous), ainsi que beaucoup de coordination et de partage d’information, que ce soit avec d’autres acteurs (lire témoignage ci-contre de Maela Becherel) ou au sein même de la Semitan ».

42 nouveaux marchés à lancer !
Dans le cadre du projet DNLT, 42 marchés vont être lancés par la Semitan pour le compte de Nantes Métropole en 2024. Ils concernent notamment la voie ferrée, la ligne aérienne de contact, la gestion des carrefours, l’aménagement urbain, les espaces verts, l’élargissement du pont des 3 Continents, le mobilier urbain, les 2 nouvelles stations électriques, les travaux de réseau et d’assainissement…

Parole au service
« Ma mission se concentre sur la partie tramway des lignes 6 et 7, au niveau de l’île de Nantes et Rezé. Toute la complexité de mon poste – et sa richesse – est le grand nombre d’interlocuteurs avec qui je travaille. Je pilote des études menées par les prestataires (plans d’aménagement, données techniques…), dont j’assure le reporting à Nantes Métropole. Il y a aussi le volet coordination avec les autres aménageurs (la Samoa concernant l’île de Nantes, Nantes Métropole Aménagement sur la ZAC de Rezé), ainsi qu'avec la SNCF pour le croisement des voies de tramway et de train, et avec les communes de Nantes et Rezé… DNLT est un des dossiers qui nécessite le plus d’interfaces avec l’extérieur à la Semitan ! »
Maela Becherel, cheffe de projet

« Je travaille en binôme sur les projets de raccordement Jamet-Romanet et de réaménagement du terminus François Mitterrand. Ma mission est d’accompagner le suivi des maîtrises d’œuvre et autres prestataires sur ces deux secteurs, en étant garant des objectifs fixés par la métropole, avec qui les échanges sont réguliers. L’autre volet concerne le pilotage des procédures réglementaires de l’ensemble du projet DNLT. Déclaration d’utilité publique, étude d’impact, autorisation environnementale… Je suis de près ces dossiers représentant plus de 3 000 pages, en intégrant les enjeux de coordination et de planning. J’apprécie la pluridisciplinarité de mon poste, qui mêle aspects techniques, environnementaux et aménagement de l’espace public ».
Claire Kapela, chargée de projet