Exosquelettes : La mécanique du bien-être au travail

Publié le 20 février 2023 Mis à jour le 6 juin 2024

Exosquelettes :
La mécanique du bien-être au travail

 

Rencontre avec Christophe Thomas, mécanicien dans les ateliers de maintenance de Saint-Herblain. À 56 ans, il a participé à l’arrivée à la Semitan d’un nouvel équipement essentiel pour améliorer le bien-être au travail de ses collègues : l’exosquelette.

« En 40 ans de carrière, dont 16 à la Semitan, j’ai vu les équipements et les outils énormément évoluer », se souvient Christophe Thomas. Une dynamique favorisant l’amélioration des conditions de travail à laquelle le mécanicien a, « modestement » - il tient à le préciser -, participé à la Semitan.

Il y a quelques années, un ami lui fait découvrir les exosquelettes, ces appareils mécaniques externes qui, en prolongeant le corps, soulagent les articulations. Christophe Thomas est tout de suite intéressé par le concept. « Dans les exosquelettes, il y a à la fois le côté mécanique, en lien avec mon métier, et la dimension bien-être, qui me tient à cœur ».

Heureux hasard, il croise peu de temps après un représentant en exosquelettes, à qui il demande un catalogue. « J’ai été impressionné par tous les modèles proposés, et j’ai passé l’info à mes supérieurs hiérarchiques, qui se sont tout de suite montrés très à l’écoute ». Jusqu’à commander trois modèles pour les tester en atelier !

Poids plume, haute efficacité
Plum’, c’est le nom du modèle retenu après près de deux ans de test à la Semitan, et qui pèse à peine 2 kg. De quoi se faire facilement oublier quand l’utilisateur l’enfile sur son dos… Mais quel rôle remplit exactement ce poids plume de l’exosquelette ? « Il ne donne pas plus de force, mais soulage les bras quand ils sont en position haute, c’est-à-dire dès qu’ils dépassent le cœur. » Et travailler les bras en hauteur, c’est le quotidien de Christophe Thomas et de ses collègues mécaniciens et carrossiers de l’ensemble des dépôts de la Semitan. Changement de soufflets d’articulation ou de réservoirs d’air de bus… Ces tâches, qui nécessitent plusieurs heures de travail, se soldent d’ordinaire immanquablement par des douleurs articulaires. Mais avec Plum’ : « plus rien ! ». « En fait, ces exosquelettes sont à prendre comme un nouvel EPI (Équipement de protection individuelle), conclut Christophe Thomas. Pour meuler, on enfile automatiquement des gants et des lunettes. Pour travailler les bras en l’air, il faudra utiliser l’exosquelette ! ».

Chiffre clé
3 exosquelettes Plum’ équipent actuellement les ateliers de la Semitan : 2 à Saint-Herblain, atelier pilote du projet, et 1 à Dalby.

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