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Publié le 6 juillet 2022 Mis à jour le 6 juillet 2022

Démarche RSE : mieux traiter les déchets

La Semitan s’est engagée dans une démarche RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise) pour optimiser le tri et la valorisation des déchets issus de ses différentes activités. Un programme sur plusieurs années lancé en partenariat avec l’agence de l’environnement Ademe. Certaines initiatives ont déjà vu le jour tandis que d’autres sont en cours d’élaboration.

Les salles de prise de service sont équipées de bacs de tri reprenant les codes de Nantes métropole : bleu pour le tout-venant et jaune pour les emballages. Des bacs blancs sont destinés à recueillir le papier qui est ensuite collecté par l’association de réinsertion Arbre.

Une mini-déchetterie a été installée à Dalby, le long des ateliers. Une signalétique spécifique est mise en place pour savoir où déposer les déchets : benne à verre, à sable, à palettes, films plastiques… « Nous avons affiné le tri » souligne Nadine Couchman, ingénieure sécurité environnement, « notamment pour les batteries. Nous avons également mis en place des bacs de rétention pour éviter que certains flux ne pénètrent dans les sols ». Cette démarche va s’étendre à l’ensemble des sites, avec la nomination d’ambassadeurs du tri.

Une caractérisation des sacs de déchets récupérés sur un chantier a été réalisée pendant plusieurs jours à Saint-Herblain. Objectif de l’opération : améliorer l’efficacité du tri et favoriser le réemploi. Une « base tri » devrait ainsi voir le jour lors de chaque chantier.

Les déchets récupérés dans les véhicules sont de nature très variée, ce qui complique fortement la possibilité de tri. La Semitan a mandaté un nouveau prestataire pour mettre en place une filière de tri efficace.

Les masques aussi
Au plus fort de la crise sanitaire, la Semitan a mis en place des boîtes identifiées pour recueillir les masques usagés dans l’ensemble de ses locaux. Depuis 2021, elle travaille avec un prestataire nantais qui recycle ces masques pour en faire des vêtements techniques. Près de 20 000 masques ont ainsi été récupérés chaque mois.

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