Les Utopiales 2023

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Pour la 23ème édition, la Semitan est de nouveau partenaire de ce festival international de science-fiction, qui a lieu du samedi 29 octobre au mardi 1er novembre. Le Voyage sonore des Utopiales est un programme de podcasts littéraires produit par la Cité des Congrès et la Semitan. La série 2022, Désir d’ailleurs, a été conçue par Pierre Bordage. Il nous propose 5 récits issus du répertoire de l’imaginaire et 1 texte original qu’il a écrit pour leur faire écho. Ces 6 épisodes, mis en voix par des comédiennes et comédiens, et enregistrés par POP Média, vous invitent à dépasser les LIMITES, thème des Utopiales 2022. Ils seront diffusés un peu avant le début du festival et pendant ce dernier. Ils seront hébergés sur la plate-forme de Pop Media et seront à retrouver sur les sites Apple Podcasts, Google Podcasts, Spotify, Amazon music, Deezer, Stitcher, TuneIn (taper Pop’Media dans la barre de recherche pour y accéder).



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Les 6 textes : Tanith Lee, Terre de Lierre - Larry Niven, l’Anneau-Monde - Ray Bradbury, Chroniques martiennes - Carolyn J. Cherryh, le Paidhi - Becky Chambers, Apprendre si par bonheur… - Pierre Bordage, Si tu ne vas pas à Nantes.

Pierre Bordage sur ses choix : « J’ai cherché avec un ami quels seraient les sous-genres de SF les plus susceptibles de parler de mobilité et de limites. J’avais déjà Chroniques martiennes de Ray Bradbury en tête avant de commencer, parce que, évidemment son livre aborde la conquête de Mars (et ses limites, une américanisation à outrance pointée du doigt par l’auteur). Ensuite, il est vite apparu que le space opera aurait la part belle dans le projet, parce qu’on y parle souvent de conquête spatiale, de voyages, de rencontres, et de questionnements également : quel rapport avec les espèces non humaines ? Avons-nous tous les droits sur les mondes nouvellement conquis ? Etc. J’avais également Becky Chambers en tête parce que ses romans abordent tous ces sujets. Ensuite, parmi les autrices de la période 1980, j’ai relu le livre de CJ Cherryh, conseillé par ce même ami, et j’ai trouvé ce passage où elle aborde le sujet de la conquête de l’univers d’un point de vue presque documentaire. Puis, comme j’avais déjà trois romans de space opéra, je me suis dit qu’il était temps de diversifier un peu.

Voilà comment sont apparus les romans de Tanith Lee, Terre de Lierre, qui parle d’un mouvement amenant Esther des souterrains où elle vit jusqu’à la surface d’une terre post apocalyptique et, en même temps, de la transformation d’une fillette en femme ; de Larry Niven, L’Anneau-Monde, qui raconte comment le monde se transforme en une seule grande ville grâce à la téléportation, qui permet de passer en clin d’œil de Reykjavik à Rio, puis de Rio à Caracas ou à Londres, thème par excellence de la mobilité permanente.

Enfin, pour mon texte, j’ai imaginé qu’on ne visitait plus les villes, mais que les villes se téléportaient sur d’autres endroits de la terre ou sur d’autres mondes pour se faire connaître. Mais la ville de Nantes va expérimenter le voyage ultime : une téléportation de la ville avec ses habitants (les volontaires seulement), première fois dans l’histoire qu’on mélange matière morte et matière organique, ce qui ne vas pas sans risques. »