Démarche environnementale

La Semitan s’est inscrit localement dans cet enjeu depuis longtemps en offrant des solutions en matière de développement durable. Si elle a été un des réseaux français précurseurs en la matière, les dernières actions menées autour du nouveau contrat énergétique, d’acquisition de matériels innovants ou la conviction affirmée de l’entreprise et de ses personnels, posent de nouveaux jalons forts dans l’accompagnement de la politique de Nantes Métropole en matière de développement durable, tout en maîtrisant les équilibres budgétaires.

 
 

L'énergie : l'ambition d'un réseau de transport propre

 
Une préoccupation économique :

Les budgets, et notamment la part de celui de l’énergie, se doivent d’être maîtrisés. Le choix d’une énergie au coût le moins volatil est essentiel. Malgré les hausses successives de l’énergie ces dernières années, la part de l'énergie sur le budget total reste stable. 

 
2018 2021
Coût énergie traction 5,3 millions d’€ 6,1 millions d’€
Charges d’exploitation 170,7 millions d’€ 186,7 millions d’€
Part d’énergie / total 3,1% 3,2%
Kilomètres parcourus 28,9 millions 28,7 millions


 




 


 
 
Le choix du gaz naturel en 1997

La Semitan a été l’une des premières entreprises de transport public en France à opter pour cette énergie. Elle reste un des réseaux le plus dotés de bus au gaz naturel pour véhicules.

Le choix s’est fait au départ dans le cadre d'une politique de la Ville visant à réduire la pollution urbaine. Il était à l’époque impensable de se doter d’une nouvelle flotte de bus au diesel. Outre la diminution du niveau sonore et des vibrations, ce choix permettait de réduire considérablement les émissions de particules fines, qui sont presque nulles avec les bus GNV, et qui ont été confirmées comme cancérigènes par l'OMS (organisme mondial de la santé) quelques années plus tard en 2012. Depuis, la pertinence de ce choix a également été confirmée sur la plan économique.




Résultat : jusqu’à 95% de réduction des émissions de particules et 85% de réduction des NOx - oxydes d’azote- par rapport aux bus diesel de même génération.


 
Le photovoltaïque pour les bâtiments d’exploitation

Deux bâtiments d’exploitation possèdent des toits composés de panneaux photovoltaïques : le bâtiment d’exploitation du pôle de Neustrie équipé en 2005 lors du prolongement de la ligne de tramway et celui de l’auvent de Haluchère-Batignolles en 2012 pour la création du pôle multimodal.


Pôle multimodal Haluchère-Batignolles à Nantes

Le pôle est couvert par un auvent de 110 mètres de long sur 33 mètres de large qui supporte plus de 1365m² de panneaux photovoltaïque. La production attendue est de 88 192 kW heure d’électricité renouvelable ce qui constitue la moyenne annuelle hors chauffage d’une trentaine de foyers. Cette centrale photovoltaïque réalisée par la Semitan est à présent gérée par une autre société d’économie mixte de l’agglomération, NGE. L’électricité produite à Haluchère-Batignolles est injectée dans le réseau électrique.

 
De l’eau qui alimente le tramway depuis 2013 !  

L’électricité propulsant les tramways devient « hydraulique » étant issue d’aménagement de barrages en France. Cette énergie est garantie d’origine 100% renouvelable et produite sans aucune combustion d’énergie donc sans effet de serre.

Un tramway à énergie renouvelable

100% de l'électricité consommée par la Semitan est garantie d'origine renouvelable, issue d'un mix hydroéléctricité, éolien, photovoltaïque... Le tramway fonctionne donc avec une énergie propre, renouvelable, depuis 2013.